L’année 2010 est morte, cinquante années après que New York ait accueilli son tout nouveau jeune président John Fitzgerald Kennedy et que la visite De Gaulle en Algérie eut été l’occasion de vives manifestations nationalistes à Alger, Oran et dans de nombreuses autres villes, prodromes de l’inexorable marche de l’Algérie vers l’indépendance. Récapitulant les actualités, la télévision française sera contrainte pour la première fois d’y faire brièvement référence préférant cependant s’appesantir sur les explosions nucléaires de Reggane.
La nouvelle année est celle du lapin blanc. Contrairement à ce que nous laisse croire Lewis Caroll, le lapin blanc n’est pas un animal blanc et doux comme son nom le laisse supposer. Selon l’Astrologue Russe Vladimir Pogoudine, « c’est une créature assez sévère, et si nous regardons les précédentes années du lapin, nous verrons qu’elles ont marqué le début de la seconde guerre mondiale, la perestroïka, les attentats terribles en Russie en 1999. Pratiquement aucune de ces années n’a été calme ». D’ailleurs il y a cinquante ans la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba, dès le début de l’année, relance la guerre froide et le 17 janvier Patrice Lumumba, élu démocratiquement premier ministre du Congo Belge, est assassiné sur l’ordre et avec la complicité des services secrets occidentaux.
La Tribune, Le Figaro, Les Echos commentent complaisamment le fait qu’au premier Janvier 2011 ce sont 90% des universités françaises qui seront devenues autonomes. Le Monde et Libération sont plus circonspects. En réalité, Continuer la lecture